(l'image est super chouette, en guise d'intro)
Sinon (comme je l'ai sommairement raconté à certain(e)s) :
J'étais, avec coloc, sur une grande mezzanine, dans la maison de ma mère. Voyant un corps blanc aux reflets verdâtres, couvert d'un réseau veineux violacé, agenouillé par dessus la rambarde, je tente d'attirer l'attention du dit coloc, m'exclamant qu'il y a un cadavre, là, juste devant...
Le dit cadavre se relève lentement, tourne sa tête blafarde, me fixe de ses yeux hagards et déments, et balbutie sa mélopée : "tu ne dois pas avorter, je l'ai fait, il est là, il souffre!!".
Je lui éclate de rire au nez, lui rétorque qu'il vaut mieux que j'avorte, que le foetus souffrira moins*, appuyant mon propos en lui écrasant le nez à grands coups de mes poings rageurs, et, comme les chairs du spectre sont molles, les cartilages se fichent profondément dans son visage, à présent plat comme la Belgique...
Plus tard, je demande à coloc' s'il a vu le cadavre, et suis rassurée que ça ne soit pas le cas : c'est donc une hallucination, la routine, pas de quoi s'inquiéter!
* je sais, l'argumentation est non seulement illogique, mais également pourrie : en rêve, on ne peut pas toujours rétorquer direct "occupe-toi de ton ventre, et fais-le ailleurs", le scénariste a ses lubies...
Voilà, c'était charmant, je sais.
Bon, vous viendez raconter, un peu ? (Erstam, oui, toi ! Je sais tout, il t'en cuira si tu n'écris pas ta belle enquête mise en abime au lieu de sournoisement flooder!)